Du 09 au 11 décembre, le Club des jeunes filles leaders de Guinée (CJFLG) organise une session de formation sur la législation, le cadre légal de protection des femmes et filles de Guinée et le réseautage entre autres.
Ce sont 22 organisations de femmes et de jeunes de la société civile qui ont été invitées à prendre part à ces séances de renforcement des capacités. « Réaliser son plein potentiel pour un épanouissement personnel et professionnel « , c’est d’ailleurs le leitmotiv de cette formation qui se tient dans un réceptif hôtelier de la place.
Pour la Directrice Nationale Genre Et Équité, Marie Touré, ce sont des actions salutaires à encourager parce qu’elles promeuvent et participent à la réalisation de la politique nationale genre et équité en Guinée. « Je me réjouis que vous ayez cerné le contenu des thématiques que vous même vous avez identifiées… Je vous félicite et vous encourage à aller de l’avant… Je souhaite que vous ayez les modules les plus simples et les plus purs pour que vous puissiez vous approprier de ces thématiques… Dans la société, chaque composante a sa partition et je suis heureuse de constater que vous jouez bien votre partition. Je voudrais exhorter tout un chacun à tirer des villages, des quartiers, des trous, toutes celles que vous avez laissé derrière », a-t-elle lancé à l’endroit des participantes.
Selon Kadiatou Konaté, Directrice exécutive et qui n’a pas eu l’opportunité d’être là du club, cette action s’inscrit dans le cadre du projet To Be réalisé en partenariat avec Plan International. « Le Club des jeunes filles a pour objectif de promouvoir le réseautage entre les différentes organisations de jeunes filles et de jeunes qui travaillent sur la protection des filles exclusivement en Guinée parce que c’est important de savoir que si on parvient à impacter seul, c’est que ensemble on parviendra à impacter plus que ce qu’on a produit pour un premier temps. Donc pour nous, l’idée c’est vraiment pour un premier temps de renforcer les capacités des autres organisations de jeunes sur les questions de protection sociales, notamment les questions d’éducation sexuelle, de législation en Guinée, d’autonomisation, de développement économique, ainsi de suite pour que chacun puisse se reconnaître dans les actions mais aussi, découvrir de nouvelles stratégies pour impacter positivement la Guinée », a-t-elle expliqué.
Si de ces participantes, elle attend un travail à l’unisson sur plusieurs questions de protection sociale, elle rassure qu’un accompagnement après formation ne fera pas défaut aussi. « Le club développe des initiatives d’accompagnement des organisations de jeunes comme nous qui n’ont pas la latitude forcément de répondre aux exigences des partenaires. L’idée, c’est chercher des fonds pour accompagner d’autres structures de jeunes qui évoluent dans le domaine mais n’ont pas directement l’opportunité de travailler avec les partenaires. L’autre chose, c’est pouvoir maintenir le cap de collaboration entre nous. Chacun peut avoir un domaine spécifique sauf que chacun ne peut pas travailler sur les mêmes thématiques. L’idée est de savoir qui travaille dans quoi et en fonction de ça, s’accompagner entre nous, quand il y a besoin et qu’on se mobilise tous et toutes ensemble sur la question, qu’on le fasse et qu’on continue sur nos différentes activités », a déclaré Kadiatou Konaté.
A.I.C
